Pas d'illustration pour ce billet

Ouvrages spécialisés

Estuarium a publié dans la collection « Itinéraires du patrimoine » du Ministère de la culture, trois guides qui accompagnent la découverte de lieux emblématiques de l’estuaire de la Loire d’une manière agréable et approfondie. Nourris des derniers acquis de la recherche, abondamment illustrés, ces ouvrages proposent l’histoire générale d’un monument ou d’un site, suivie de sa visite détaillée, le tout enrichi de plans, d’une chronologie et d’une bibliographie.

DONGES, PATRIMOINE D’EAU ET DE FEU

Donges possède tout un patrimoine de « grands travaux » motivés par une situation exceptionnelle à l’entrée de l’estuaire. L’eau garde la mémoire de ses passages au moment des inondations et restaure la carte ancienne d’un archipel d’îles à la confluence du Brivet et de la Loire. La toponymie, la structure agraire, l’organisation de l’habitat recèlent les traces d’une économie insulaire qui fut longtemps la marque du territoire. Après la ruine de son vieux bourg en 1944, l’agglomération est comme rejetée sur une seconde ligne de rivage par la marée de vives eaux d’un fort développement industriel et portuaire. À partir des années 1950, la raffinerie de pétrole avec ses infrastructures monumentales, le plan et les édifices urbains de la nouvelle cité, l’habitat ouvrier, composent un ensemble remarquable de la seconde moitié du 20e siècle.

Janvier 2001. Coll. Itinéraires du patrimoine. Service Régional de l’Inventaire Général. D.R.A.C. des Pays de la Loire. Nantes, éd. A.D.I.G., 32 pages.

EAU ET PATRIMOINE EN PAYS DE RETZ. LE CANAL MARITIME DE LA BASSE-LOIRE ET LES MARAIS DU TENU

Au milieu du 19e siècle, l’accès à la mer et la croissance continue du trafic maritime, étaient la préoccupation constante des commerçants nantais et des ingénieurs. Le canal maritime de la Basse-Loire est établi à partir de 1882 sur la rive gauche de l’estuaire de la Loire. Construction monumentale de plus de quinze kilomètres, il a servi à peine plus de vingt ans à la circulation des bateaux, de Nantes à Saint-Nazaire. Abandonné mais bientôt réutilisé pour les besoins hydrauliques, ce grand trait d’eau reste un témoin majeur des technologies maritimes et portuaires d’alors.
Néanmoins, ce canal va s’imposer brutalement dans une vaste zone de marais, aménagés depuis près de mille ans. Ici, c’est le patrimoine de la circulation des eaux, libres ou plus souvent conduites dans un monuments de canaux, douves et rigoles.

Octobre 2000. Coll. Itinéraires du patrimoine. Service Régional de l’Inventaire Général. D.R.A.C. des Pays de la Loire. Nantes, éd. A.D.I.G., 64 pages.

CORDEMAIS EN ESTUAIRE

A Cordemais, le petit port, bien à l’abri dans un bras secondaire de la Loire, et la centrale thermique d’EDF, l’un des « châteaux de fer » de l’estuaire, traduisent dans le paysage, le lien étroit qui unit la commune au fleuve maritime. Cette communion estuarienne, établie depuis le 11e siècle, a évolué au fil du temps ; les deux « paléoports » – Saint-Nicolas, le port-fossile et le Quai Neuf, le port-relique – témoignent de cette évolution qui s’affirme, par la construction du plus important site thermique à flamme français, de manière magistrale, voire artistique.
Mais également lien intime entre le port « de La Côte », construit dans la deuxième moitié du 19e siècle, lorsque l’estuaire de la Loire était le « grenier à foin » de Nantes, et la centrale EDF, puisque le premier doit sa survie et sa pérennité à la mise en service de la seconde, en 1970.

1996. Coll. Itinéraires du patrimoine. Service Régional de l’Inventaire Général. D.R.A.C. des Pays de la Loire. N°104, Nantes, éd. A.D.I.G., 18 pages.

 

bouton_haut